Monday, December 18, 2006

où vers

Une semi-personne m'a fait entrevoir la lumière, j'apprécie ces petits moments où l'on réalise des choses sur notre propre démarche. Enfin ça m'a aussi fait me sentir con de ne pas y avoir songé plus tôt et de n'être aujourd'hui que le plagiat, en somme.

J'entends déjà la valse résonner au fond de mon crâne (qui est donc bien évidemment vide), la valse du changement et de la maturité (non pas de moi, mais de l'oeuvre). Vous verrez.

La boîte de pandore serait-elle ouverte ?

Sunday, December 03, 2006

Bon

Ca arrive à tout le monde de se tromper. Je vais reprendre ça et recommencer.

Monday, November 20, 2006

La vie urbaine

Je ne bois pas, je ne fume pas, je fais du jogging, je ne pisse pas à côté, je ne pars pas les mains vides. Ca ne m'empêche pas d'avoir une vie de merde.
On est peu de choses, et encore moins en milieu urbain. Moi, je ne suis pas différent. On veut tous être différents pour se croire supérieurs, uniques d'une manière ou d'une autre et je crois bien que ma supériorité à moi c'est d'avoir compris que j'étais banal à tous points de vue. Ca me donne ce petit pincement de fierté d'avoir réalisé ce truc là avant les autres. On essaye pourtant de toutes nos forces, toute notre vie, ça en devient de l'acharnement ; vouloir se démarquer pour que les gens autour nous remarquent, qu'ils daignent nous lâcher ce bref regard, ce minuscule compliment qui va pour une seconde nous faire se sentir vivant, intéressant. C'est la drogue universelle.
On n'existe pas par soi en milieu urbain, non, on existe uniquement dans le regard des autres. Voilà pourquoi -- pour paraphraser Jacno -- la société c'est de la merde.

Je m'intéresse à beaucoup de choses tout en étant conscient que je ne sais rien à rien. J'ai beaucoup de potentiel en moi pourtant mais personne ne le sait. Au fond personne ne veut le savoir non plus.
J'ai une vie quotidienne tout à fait inintéressante, l'ironie étant que j'en suis parfaitement conscient mais aussi trop fainéant et peu courageux pour en changer. Je trouve peu de satisfactions dans le travail, mon supérieur direct étant proche de la retraite donc exécrable, quelques collègues totalement rasoirs et tout à fait imbéciles. C'est fascinant avec quelle ferveur les gens s'acharnent à refuser toute forme d'ouverture à la culture aujourd'hui. Le manque de curiosité intellectuelle surtout. Je n'en suis qu'un impuissant témoin mais j'ai depuis longtemps cessé de combattre pour m'auto-niveler et ne jamais me retourner. Ca doit être ça la vie, après tout.

Au prix de fières et nombreuses batailles j'ai finalement réussi à acquérir ce si précieux CDI, sésame post-moderne du fils de soixante-huitard.

Thursday, November 16, 2006

The End

Oui mais ça c'était avant, quand j'étais con.

Vous savez, la vie nous réserve souvent des surprises, et en général ce sont des mauvaises. Alors oui, avant j'aurais fait comme tout le monde, j'aurais laissé couler. C'est effroyable le nombre de fois dans notre vie où nous fuyons nos responsabilités. On voudrait se croire solide et à toutes épreuves mais quand elles arrivent finalement en nous arrachant la gueule contre le trottoir, on se rend vite compte du fossé qu'il existe entre ce qu'on voudrait croire que l'on est et la triste vérité. Non, mieux vaut ne pas s'interroger, ne pas remettre en cause l'ordre des choses, mieux vaut cultiver son jardin. Ou mieux encore, autant rester chez soi à regarder la télé. Y a quoi ce soir d'ailleurs ? passe-moi le programme.

Alors oui avant j'étais comme vous, j'étais con. Je ne m'intéressais pas aux choses, je me disais que, en fait non je ne me disais rien, je laissais les choses se faire. Et puis un jour Philippe Starck m'est tombé sur la tête. Eh oui, on a pas tous la chance d'être américain. Moi je ne suis qu'un pauvre français et nous, même les trucs qui nous tombent sur la tête sont risibles.

Enfin l'avantage d'un Philippe Starck sur un boeing 767 c'est qu'au final, moi, j'ai survécu. C'est assez difficile de vivre avec ça ; je l'avoue volontiers mais cet épisode m'aura au moins permis de redéfinir mes priorités et de prendre le contrôle de ma vie. Et de beaucoup plus que ça d'ailleurs, mais pour le savoir il vous faudra attendre la page 56.

"La vie, c'est comme une passe au bois de boulogne", je crois que ça ne veut rien dire mais réfléchissez-y quand même au cas où il y ait un sens caché révolutionnaire. C'est très facile de donner des vérités arbitraires à tout bout de champ comme ça, en faisant croire aux autres qu'on a compris le sens de l'univers. Moi ce que je dis, c'est que l'homme n'a pas été créé pour comprendre le sens de l'univers, il a été créé pour chasser du mammouth et baiser de la femme de cro-magnon pour se reproduire. La civilisation, c'est pêter plus haut que son cul.

Personnellement, je n'ai jamais eu l'orgueil de vouloir comprendre l'univers mais j'ai compris beaucoup de choses sur la nature humaine grâce à Philippe Starck.

La vie urbaine

Je ne bois pas, je ne fume pas, je fais du jogging, je ne pisse pas à côté, je ne pars pas les mains vides. Ca ne m'empêche pas d'avoir une vie de merde.

Tuesday, September 12, 2006

this is the...

Tu vois, j'ai commencé ce blog sans trop d'idée derrière la tête et il est vite tombé en désuetude par manque de but sous-jacent. Je pense aujourd'hui l'orienter dans une autre direction que je vais vous exposer ci-dessous.

J'ai commencé plusieurs livres au cours de ma jeune existance et j'ai vite compris qu'il ne suffisait pas de le vouloir pour s'improviser écrivain. Je ne suis pas certain des qualités requises mais je suis sûr d'une chose, c'est qu'il faut au moins un concept fort au départ.

J'avais commencé à écrire le premier livre de lolita Pille cinq, six ans avant qu'elle ne le fasse elle-même, une sorte de cri à la gueule des gens, à propos de cette société décadente dans laquelle nous vivons. Je me suis toujours inscrit dans ce mouvement qui s'est développé plus tard, que je pourrais appeler vulgairement la nouvelle scène littéraire française.

J'avais 14 ans.

Depuis ce temps là je me suis toujours dit que je n'avais pas la discipline nécessaire pour écrire un bouquin, pour tenir une histoire aussi longue que ça. Aujourd'hui je n'en suis pas encore certain mais j'ai, je pense, finalement trouvé mon concept de base, de départ. Enfin je ne l'ai pas trouvé, car c'est une chose à laquelle je pense depuis longtemps, mais c'est la première fois que j'ose imaginer la partager avec les autres, que j'ose l'estimer capable d'être le sujet d'un livre.

Car jusqu'ici elle a fait partie de mon jardin secrêt, de ma petite collection de scénarios fantasmes qui résident dans ma tête et auxquels je pense quand je veux exciter mon imagination et mon corps par la même occasion. Je sais que je peux la développer dans plusieures directions même si je ne suis pas encore décidé vers lesquelles je vais l'amener.

Donc ceci est un avertissement. Je me connais, je suis du genre à ne pas faire ce que j'annonce et à faire ce que je n'annonce pas, mais je pense commencer à écrire ce putain de livre ici, sous forme de blogs paragraphes. Si j'y arrive. Souhaitez-moi bonne chance.

Pour ne pas frustrer votre curiosité je vais quand même vous donner la teneur de cette idée qui me fait avancer. C'est tout bête en fait, c'est l'histoire d'un mec qui peut pénétrer à l'intérieur des rêves des autres gens. Vous vous imaginez tout ce qu'on peut faire avec ça, surtout pour un esprit pervers tel que le miens :)

J'aimerais rajouter un petit truc à ce post. Alex, je ne sais pas si il n'y a que toi qui lis ce blog ou si il y en a d'autres, enfin tu es la seule dont je suis sûr. Et si je t'ai demandé de venir lire ceci (ce que je n'ai, en réalité, pas encore fait) c'est parce-que tu es la seule personne "littéraire" avec qui je peux discuter, qui a sû reconnaître les bribes du talent que j'ai.
Donc je voulais que tu sois la première au courant et qu'éventuellement tu sois la première à découvrir ce livre qui n'existe pourtant pas encore. Voilà, merci d'avance.

Wednesday, July 05, 2006

Coco




Chanel...


Coco Rocha. Rappelez-vous de ce nom.

Saturday, July 01, 2006

Il repassera par là

Ok ok j'accède à la demande populaire, je vais effectivement créer un blog ici, et en Français madame, s'il-vous-plaît!
Reste maintenant à trouver de quoi parler, je ne suis pas sûr de savoir romancer les petits évènement de la vie courante. Sur mes anciens blogs je parlais surtout de mes sentiments sur la vie entre autres choses, j'ai moins envie de faire ça aujourd'hui (faut bien évoluer, comme on dit) ...
Et puis en anglais ça me semblait plus facile à sortir, je sais sincèrement pas pour quelle raison. Peut-être une certaine distance se créait-elle entre moi et ma confession ?

Enfin, on verra bien ce qu'il en sortira, de ce blog. Seuls les imbéciles ne prennent pas de risque.

Sunday, June 18, 2006